Tuesday, September 25, 2007

L’accès à l’information et la transparence

Pour la troisième année consécutive, l’Association canadienne des journaux a conduit un sondage concernant la capacité des gens d’accéder à l’information de divers bureaux gouvernementaux – aux paliers municipal, provincial et fédéral. À nouveau cette année, elle a trouvé un nombre important de cas où les employés publics ne sont pas communicatifs à propos de l’information et, parfois même, se montrent obstructionnistes.

Dans une démocratie qui épouse les principes de la transparence et l’ouverture d’esprit, il semblerait primordial que le public ait le droit de savoir. C’est le fondement de notre société démocratique. Franchement, un citoyen ne devrait pas avoir à remplir une demande d’accès à l’information pour obtenir de simples renseignements. C’est le devoir de tous les fonctionnaires de fournir rapidement et dans les meilleurs délais ces renseignements au public. Même si les renseignements en question ne donnent pas une bonne impression du gouvernement, ils ne doivent pas être dissimulés. Ce n’est qu’avec toute l’information que les citoyens peuvent tenir responsable le gouvernement. Ce n’est qu’avec toute l’information – la bonne, la mauvaise et la laide – que les organismes peuvent tirer des leçons, s’améliorer et innover.

D’après les résultats du sondage de cette année, nous avons visiblement bien du chemin à faire au Canada. Néanmoins, les fonctionnaires doivent se garder de ne pas fournir leurs recommandations par écrit. Trop souvent, les discussions ou rapports verbaux remplacent la note documentaire traditionnelle. Le dossier historique des aboutissants et des tenants des décisions gouvernementales est important pour comprendre le contexte d’une décision. Nous ne devrions pas craindre de les documenter. Et vous, qu’avez-vous à dire à ce sujet ?

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